Peindre la luminosité du soleil pour un tableau de paysage

La peinture d’un tableau avec un soleil demande un travail sur la luminosité de la toile, ou du moins, des couleurs. Que ce soit un lever de soleil à coucher sur une toile ou un coucher de soleil à peindre dans un tableau de paysage, la luminosité s’impose : de la peinture rouge, de la peinture blanche, du jaune, du vert et de la peinture à l’huile bleu. Il ne faudra pas oublier la peinture à l’huile orange qui est importante avec le soleil.

 

Pour chacune des couleurs, il y aura plusieurs teintes de base, comme pour le jaune par exemple du cadmium clair et du winsor.

 

Peindre la luminosité du soleil

Peindre la luminosité du soleil attend du peintre contemporain un travail cardinal sur le rouge. Les formes premières seront peintes en rouge, alors que les formes plus fluides, comme la peinture de l’eau par exemple, sera un mélange de rouge et de blanc. Un rouge plus foncé marque les zones principales et les ombres, tandis que les points de lumière sont marqués de blanc.

 

Le soleil commence par du blanc, et un tunnel, un couloir plutôt, blanc également s’étend de ce soleil blanc jusqu’au peintre.

 

Alors que la peinture à l’huile n’est pas sèche, notre peintre moderne conseille de poser par-dessus les zones chacune des teintes de base de chaque élément.

Ainsi le rouge et le blanc de fond sont mis en avant, tout en restant en arrière plan. A des endroits du tableau, le paysage voit les couleurs se marier.

 

Peindre un tableau coloré

Inutile de retoucher l’eau, sauf pour le jaune. En effet, au couteau le peintre a travaillé le soleil de façon plus jaune, puis plus large encore avec de l’orange, puis plus large encore le bleu, de façon très légère. Ces mêmes teintes doivent se retrouver avec une infinie légèreté sur l’eau, dans ce même couloir de lumière.

 

C’est le moment ensuite de peindre la végétation avec les tons de verts. Pour garder la chaleur à la luminosité, le peintre contemporain évite de travailler avec des couleurs trop chaudes quant aux verts. Ce qui permet de ce fait d’apporter du bleu puis du violet. Plus vous allez loin, plus le geste du couteau se fait léger, sans détail, évasif. La peinture de l’ombrage est ainsi faite.

 

La finition du tableau

C’est maintenant que le peintre attend le séchage de la toile, pour passer ensuite un glacis de jaune sur la végétation, dans ce couloir, par-dessus le jaune initial. Il ne doit pas couvrir l’intégralité du vert. Il est possible de rajouter quelques pointes de rouge, avec parcimonie. Progressez toujours par étapes.

 

Le tableau de ce paysage devient très lumineux, et la représentation du

soleil domine la toile. Pour autant, la végétation est marquée par le relief des différents apports de peinture à l’huile, et la dernier glacis de jaune à remis de la lumière sur ce relief.