Peinture du tableau de la crucifixion de Pierre
Titre de la peinture
La crucifixion de Pierre
Peinture
Peinture acrylique
Technique de peinture
Peinture au couteau
Dimensions
H 39,5 cm x L 50 cm
Information sur cette peinture moderne
Une peinture moderne de la crucifixion de Pierre ? Notre peintre contemporain a toujours eu un tropisme pour la crucifixion de Pierre, contrairement à celle de Jésus, bien qu’il en fera un tableau également. Les peintures de tableaux représentant la crucifixion de Pierre sont toujours violentes, cynisme ou sadisme du martyre de Pierre.
C’est en voyant par hasard une toile de la crucifixion de Pierre que l’artiste peintre moderne à souhaité exprimer ce qu’il vivait en son for intérieur. Une émotion forte et spacieuse l’emplissait, une empathie plus qu’une compassion, une solidarité plutôt qu’un dégoût. Le peintre contemporain a voulu réaliser cette peinture pour signifier ce qu’il visualisait de la souffrance de Pierre.
Cette peinture ne retrace donc pas un événement, mais bien une émotion, un vécu pour le moins.
Description de cette peinture de tableau à l’acrylique
La peinture de la souffrance de Pierre
Un mystère plane sur la crucifixion de Pierre, où il aurait été crucifié la tête en bas. Notre peintre contemporain n’a pas souhaité épiloguer sur ce mystère. Pas davantage d’ailleurs sur l’événement. Simplement, la vision du peintre moderne était cette violence, car Pierre n’était apparemment pas disposé à se laisser mourir dans ces conditions.
La rage qui le dévisageait devait sans doute l’isoler de tout à ce moment. Le peintre moderne a représenté cet isolement par l’absence de fond structuré, par une absence manifeste de détails ou de représentations. Tout est en mouvement comme si tout allait trop vite pour l’objectif ou l’œil.
L'environnement du tableau
L’artiste peintre aime à penser parfois que ce mouvement entourant Pierre est semblable à une tornade de sable qui s’abattrait sur lui. Il signe de la sorte la brutalité naturelle de ses assassins. Ne nous trompons pas, tuer est assassiner. Pierre est ici assassiné sous vos yeux. Par pudeur, notre peintre contemporain ne montre que la mort dans l’âme et non la mort du personnage, d’où l’éviction des bourreaux, du sang éventuel, bien qu’ils soient présents par les touches de noir ou de gris foncé. Il n’existe plus qu’une partie de Pierre -la partie supérieure-, et un immense tourment tout autour.
Pierre n’est d’ailleurs pas représenté, nous avons l’impression qu’il fond, voire qu’il s’évapore à certains moments. La tourmente est présente certes, pourtant d’autres présences sont volatiles dans le tableau. A ce titre, malgré la présence exclusive de noir et de blanc (le gris étant l’association des 2) pour bien ancrer la fin de la vie dans son processus plus que dans l’instant, la couleur grise est rehaussée, elle brille parfois. Pourquoi le peintre contemporain a-t-il souhaité mettre de la luminosité à cette grisaille ? Et si ce gris était la présence de la lumière plus que de l’ombre ? Et si dans ce chaos vertigineux, le divin était vainqueur, si l’âme de Pierre était accompagnée et protégée malgré la souffrance physique ?
Cette peinture moderne esquive la présence de la croix. Le peintre exclut toute allusion à la religion, il ne pleure pas sur les guerres des religions, des croyances ni des politiques, il n’exprime pas un martyre mais un homme en souffrance. Dans cette peinture de tableau, c’est l’homme qui intéresse le peintre moderne.
Ci-dessous, la peinture de la crucifixion de Pierre en plus grand et un détail.
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La peinture de la crucifixion de Pierre
Détail de l’environnement du visage